avril 14

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Tu veux arrêter l’alcool, mais tu replonges ? J’ai été là, moi aussi.

Je vais te dire un truc que j’ai mis plus de vingt ans à comprendre : si tu bois encore, ce n’est pas parce que tu es faible. Ce n’est pas un problème de volonté. Et surtout, ce n’est pas de ta faute.

Tu veux arrêter l’alcool, mais tu n’y arrives pas. Tu passes des semaines à y penser, à te dire “allez, ce soir j’arrête”. Et puis bam, un apéro improvisé, un stress au boulot, une soirée où tu te sens un peu seul… et te voilà avec un verre à la main.

J’ai répondu à la question que je me posait sans cesse : « Pourquoi je continue à boire alors que je veux arrêter ? »

Je sais ce que c’est. J’y suis passé. Et crois-moi, j’ai tout essayé : les promesses à moi-même, les lundis sobres, les défis “30 jours sans alcool”, les lectures motivantes. Tout. Rien n’a marché… jusqu’au jour où j’ai compris les vraies raisons pour lesquelles je buvais. Pas les raisons que je me racontais. Les vraies.

Et c’est ce que je vais partager avec toi ici. Parce qu’une fois que tu mets la lumière sur ces raisons-là, tout change. Tu peux enfin te libérer de l’alcool — sans culpabiliser, sans lutter, sans te sentir en guerre contre toi-même.

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1. Tu crois que l’alcool t’aide à te détendre (alors qu’il fait l’inverse)

Ah, ce fameux verre du soir… Pendant des années, j’ai eu l’impression qu’il me “soulageait”. Je finissais une journée de boulot tendue, je me posais avec un verre de vin, et je soufflais enfin. C’était mon moment à moi.

Mais en réalité ? L’alcool me fatiguait encore plus. Il déréglait mon sommeil. Je dormais mal, je me réveillais en vrac, avec l’impression d’avoir dormi sous un tunnel de métro. Et le pire ? Ce verre du soir devenait vite un automatisme. Un rituel. Une dépendance déguisée. Alors pourquoi je continue à boire alors que je veux arrêter ?

Ce que dit la science

L’alcool agit sur le système nerveux central. Il donne une impression de détente immédiate, mais ce n’est qu’un effet anesthésiant temporaire. Ensuite, le corps entre en état de “retrait” : il doit compenser l’effet dépresseur de l’alcool en produisant plus d’adrénaline et de cortisol. Résultat ? Stress, anxiété, irritabilité.

Une étude française de l’Inserm a montré que même une consommation modérée (1 à 2 verres par jour) suffisait à perturber les cycles du sommeil et augmenter le niveau d’anxiété de base.

Ce que j’ai fait à la place

J’ai troqué mon verre contre… un rituel. Une douche chaude, une lumière tamisée, une playlist douce. Et surtout : la cohérence cardiaque. Trois fois par jour, cinq minutes. Résultat ? J’étais plus détendu sans alcool que je ne l’avais jamais été avec.

💡 Le mot-clé ici, c’est récupération. Ton corps ne peut pas se détendre s’il doit sans cesse gérer les dégâts de l’alcool.

2. Tu crois encore au marketing (et tu n’es pas le seul)

Je vais être honnête avec toi : j’ai longtemps cru que l’alcool, c’était cool. C’était la fête, la liberté, la vie. C’était “être adulte”. J’ai grandi avec ça. Les pubs, les films, les dîners en ville… tout m’envoyait ce message-là.

Mais on nous vend une illusion. On nous vend l’image, pas la réalité. Alors je me suis posé la question : « Est ce que Le Marketing est la raison pourquoi je continue à boire alors que je veux arrêter ? »

L’alcool, ce produit qui rapporte gros

Tu sais combien pèse l’industrie de l’alcool en France ? Plus de 45 milliards d’euros par an. Autant dire qu’ils ont les moyens de nous faire croire que le rosé en terrasse, c’est le bonheur. Et pourtant… c’est aussi 41 000 morts par an. Plus que les accidents de la route, que le tabac chez les jeunes, que toutes les drogues dures réunies.

🧠 Ce que le marketing te vend (et pourquoi ça marche)

  1. L’idée que l’alcool est festif et cool
    On te montre des gens beaux, jeunes, joyeux, entre amis. Personne ne vomit, personne ne pleure, personne ne se réveille avec la honte du siècle.
  2. L’idée que boire, c’est être adulte
    Combien de fois on m’a dit : “Allez, t’es pas un gamin, tu peux bien trinquer !” Comme si refuser un verre me rendait puéril.
  3. L’idée que l’alcool rapproche
    Et ça, c’est la plus vicieuse. Tu bois pour “faire partie du groupe”. T’as l’impression d’être plus sociable. Mais au fond, tu joues juste un rôle, sous influence chimique.

Comment j’ai repris le contrôle

J’ai commencé à décortiquer les pubs. À regarder les films autrement. À noter ce que je ressentais vraiment après avoir bu : la fatigue, la baisse d’énergie, le vide. Et peu à peu, cette image sexy de l’alcool s’est effondrée.

💡 L’alcool n’est pas un accessoire de style. C’est un sédatif avec un excellent budget com’.

3. Tu crois que c’est toi le problème (et ça, c’est le plus douloureux)

Combien de fois je me suis traité de nul ? De lâche ? De “bon à rien” ? Chaque fois que je replongeais, je me haïssais un peu plus. Je me disais : “T’es incapable. Tu vas jamais t’en sortir. Pourquoi je continue à boire alors que je veux arrêter ?” Et ça me poussait à… rebondir sur une autre bouteille.

Mais la vérité, c’est que ce n’est pas toi le problème. C’est le produit.

L’alcool est une substance psychoactive. Il crée une dépendance neurologique, même à faible dose. Et surtout, il est omniprésent dans notre culture. Alors non, t’es pas un cas désespéré. T’es juste humain, dans un monde saturé d’alcool.

Le piège de la honte

La honte t’isole. Elle te fait croire que t’es seul. Mais regarde autour de toi : selon Santé Publique France, un Français sur quatre a un usage problématique de l’alcool. Tu n’es pas une exception. Tu fais partie d’un système qui a rendu ça normal.

Comment j’ai retourné la vapeur

J’ai commencé à observer, plutôt que juger. À écrire ce que je ressentais. À repérer les déclencheurs. Et à chaque fois que je tombais, au lieu de me taper dessus, je me posais cette question : “Qu’est-ce que j’essayais de fuir ?”

💡 Tu n’es pas cassé. Tu es juste quelqu’un qui cherche à aller mieux. Et ça, c’est déjà énorme.

Pourquoi je continue à boire alors que je veux arrêter ?

4. Tu crois que l’alcool t’apporte du positif

Pendant longtemps, j’ai cru que l’alcool me donnait un “plus”. Plus de fun. Plus de légèreté. Plus de connexion avec les autres. Je me sentais plus drôle, plus ouvert, plus vivant… sauf que c’était du bluff. Un effet chimique qui durait deux heures, et qui me laissait à plat pendant deux jours.

L’effet “booster”… qui te vide en douce

L’alcool stimule la dopamine au début, ce qui donne ce petit coup de boost. Mais derrière, c’est la chute libre. Moins de sérotonine, plus de fatigue, de brouillard mental, et ce petit fond de culpabilité qui revient comme un ex relou : “T’as encore déconné hier…”

J’ai réalisé que les meilleurs moments de ma vie — les vrais, ceux qui m’ont fait vibrer — n’étaient jamais liés à l’alcool. C’était une rando au lever du soleil, un fou rire entre potes, un projet que j’avais osé lancer. Aucun de ces souvenirs n’avait besoin d’alcool pour exister.

Ce que j’ai changé

J’ai fait un inventaire. J’ai noté noir sur blanc ce que l’alcool m’apportait vraiment : 30 minutes d’euphorie, puis 48h de décrochage. Pas terrible comme rapport coût/bénéfice.

Et j’ai recommencé à faire des choses que j’avais oubliées : du dessin, du jardinage (ouais, même sans jardin, j’ai commencé avec trois pots sur le balcon), des balades sans but précis, juste pour respirer. Et tu sais quoi ? J’ai retrouvé un vrai plaisir, plus simple, mais dix fois plus puissant.

💡 Ce n’est pas que tu veux fuir la réalité. C’est que tu veux la vivre autrement. L’alcool t’endort, il ne t’éveille pas.

5. Tu raisonnes comme tout le monde (mais toi, t’es pas “tout le monde”)

Combien de fois je me suis dit : “Je ne bois pas tant que ça. Regarde les autres, ils enfilent des verres comme des perles.” Et je me rassurais. Parce que tant que je n’étais pas “le pire”, je me croyais à l’abri.

Erreur monumentale.

La “norme” sociale est dysfonctionnelle

En France, on boit. Pour fêter, pour pleurer, pour socialiser, pour passer le temps. L’alcool est partout. Et ceux qui ne boivent pas sont encore vus comme des extraterrestres ou des anciens alcooliques. Du coup, tu fais comme tout le monde. Et tu restes dans le moule.

Mais la vraie question, ce n’est pas “Est-ce que je bois plus que les autres ?”. C’est : “Est-ce que cette consommation me fait du bien ?”

Moi, elle ne me faisait pas du bien. Elle me pompait mon énergie, ma créativité, mon estime. Et c’est là que j’ai commencé à raisonner autrement pour comprendre pourquoi je continue à boire alors que je veux arrêter ?

Reprendre la main

J’ai arrêté de regarder les autres. J’ai regardé ma vie à moi. Est-ce que je me sentais mieux quand je ne buvais pas ? Oui. Est-ce que mes projets avançaient plus vite ? Oui. Est-ce que j’étais plus dispo pour mes proches ? Oui.

Et petit à petit, la norme, je l’ai redéfinie pour moi.

💡 Tu n’as pas besoin que tout le monde valide ta décision. T’as juste besoin qu’elle te ressemble.

6. Tu n’as pas encore décidé (et c’est ok… mais il faudra y passer)

C’est le point le plus délicat. Parce qu’on veut souvent y aller en douceur. Tester. Réduire. Faire des pauses. Ce n’est pas mal. Mais à un moment, il faut décider. Sinon, on reste en mode flou artistique.

Je te parle pas de dire “plus jamais une goutte jusqu’à la fin des temps”. Je te parle de dire : “Là, maintenant, je choisis d’arrêter.” Pas pour toujours. Mais pour suffisamment longtemps pour voir ce que ça change.

Pourquoi décider, c’est libérateur

Décider, c’est fermer une porte pour en ouvrir une autre. Tant que tu “essaies”, tu restes entre deux mondes. Tu ne te lances pas vraiment. Et tu gaspilles une énergie folle à réfléchir, douter, justifier.

Moi, le jour où j’ai décidé, j’ai noté ma phrase dans un carnet :
“Je me libère de l’alcool pour retrouver qui je suis vraiment.”

Je ne savais pas encore comment j’allais faire. Mais j’avais choisi la direction. Et ça, c’était énorme. La question « Pourquoi je continue à boire alors que je veux arrêter ? » ne se poserait plus.

Une astuce que j’ai utilisée

Je me suis imaginé dans un an. Sobre. Clair. Dynamique. Entouré de gens avec qui je n’ai pas besoin de boire pour me sentir à l’aise. J’ai visualisé cette vie-là. Et chaque jour, je faisais un petit truc pour m’en rapprocher. Juste un.

💡 Ce n’est pas une question de force. C’est une question de clarté.

Conclusion : Tu n’as pas besoin d’être parfait, juste d’être toi

Je me suis longtemps posé cette question : « Pourquoi je continue à boire alors que je veux arrêter pourquoi je continue à boire alors que je veux arrêter ? ». Maintenant je sais pourquoi j’étais bloqué.

Si tu bois encore aujourd’hui, ce n’est pas que tu es paresseux, ou que tu manques de volonté. C’est que tu es humain, et que tu fais de ton mieux avec ce que tu as. Mais il y a d’autres options. Et elles sont à ta portée.

J’ai mis 20 ans à comprendre ça. Et maintenant, je suis là pour te le dire : c’est possible de se libérer de l’alcool sans souffrir, sans culpabiliser, sans se couper du monde.

C’est possible de vivre des soirées magiques, des week-ends riches, des matins légers… sans l’alcool.

Et surtout : tu n’as pas à le faire seul.

J’aurais aimé qu’on me dise que ce n’est pas une question de force, mais de direction. Que je n’avais pas besoin d’un programme miracle ou de coach star. Juste d’honnêteté avec moi-même, et d’un peu de douceur.

Arrêter l’alcool, ce n’est pas renoncer à ta vie. C’est retrouver ta vraie vie. Celle où t’es plus clair, plus présent, plus libre. Et surtout : plus toi.

Et si jamais t’as envie d’en parler, de poser une question, ou juste de me dire “merci, ça m’a fait du bien” — je suis là :
📩 sylvain@unansansalcool.com

Je te lirai avec attention. Parce que je sais ce que tu vis. Parce que j’y étais. Et parce que j’en suis sorti. Pas en devenant un “autre moi” parfait.

Juste en devenant un moi plus libre.

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Tags

arrêt alcool, arrêter de boire, Pression sociale et alcool


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  • Bonjour Sylvain,
    Bravo pour la belle rédaction de ton article je pense que tu en aidera plus d’un ou d’une…
    Je continue de re suivre et essaie de mettre en pratique plusieurs de tes conseils.
    Marina.

    • Bonjour Marina,
      Merci beaucoup pour ton message, ça me touche vraiment. Je suis content de savoir que tu mets déjà certaines choses en pratique, c’est comme ça que tout commence.

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